La nuit du Réveillon

Posted By on 1 janvier 2006

Nous partîmes en fin d’après-midi, assez tard…

Nous partîmes en fin d’après-midi, assez tard,
La nuit était tombée, au travers du brouillard,
Enthousiastes, mais incertains
De retrouver le chemin…

Les routes, nous avons sillonné,
C’est grace à la technologie avancée, du GPS
Que nous pûmes en toute sécurité arriver…
En ce lieu de liesse…

Un chemin de traverse tout de futée bordé,
Etroit fil d’Ariane, seul lien vers l’amitié.
Surgissant de la nuit un vaste bâtiment…
Planté dans le décor depuis la nuit des temps …

L’entrée ne m’étant guère hostile,
Je me décontractais, devenais plus docile…
Chargés de nos paquets d’offrandes aux autochtones
En cette fin d’année au temps si monotone.

À pas prudents le patio traversons,
Fort bien illuminé par deux ou trois lampions…
Aux travers de la porte, vitrée comme il se fait ici
Dans nos grandes demeures siégeant en notre beau pays,

Je pus apercevoir dans ma marche en avant,
Des bruits, des voix, le rire des habitants…
Le pas de l’huis franchis,
Une douce chaleur aussitôt m’envahit…

Le rire à la lèvre, les visages ravies,
Signalent à nous, entrants, la bienvenue ici !
Quelques présentations, plus ou moins sommaires,
Nous-nous débarrassons vites de nos affaires…

Tout autour d’une table, ronde, fort joliment garnie,
Tous en face à face nous fûmes réunis …
Et, ainsi mélangeant, aliments et boissons,
Discutions passionnées, plaisanteries, dictons…

Le vieil an, sans riens dire, à minuit nous quitta …
Tout à coup, l’un de nous, je ne sais qui, remarqua :
Il est minuit passé ! Le nouvel an est là !
Sitôt dit, sitôt fait la tablée se leva

Les uns sur la joue, les autres plus osé,
Le prime baiser de l’an, ainsi nous fut donné…
Effusions, compliments, souhaits, tout y passa…
Par bonheur, dans un coin, la guitare était là

Deux instruits, de cet instrument, qui parmi nous, siégeaint…
Aux encouragements, désidérent de jouer …
Après quelques échanges, polis, comme il se doit,
Sans ordre établi, la musique monta…

Cabrel, Brel et Brassens, tous ensemble, l’on chanta…
Ceux connaissant les paroles, chantaient à haute voix,
D’autres fredonnaient, rythmaient, avec les doigts
C’est ainsi qu’à pas lent mais sûr, le matin arriva …

La musique peu à peu tout doucement, baissa…
L’heure des aux revoirs, des départs, était là !
Fatigués mais heureux bien vite l’on s’enlaça…
Des: «à bientôt… Non restez !», «Faut partir … On y va !»

Les recommandations de prudences étaient là…
Nous reprîmes la route pour retourner chez sois…
Ah ! Qu’une belle nuit mes amis l’on passât …
Encore à cette heure, mon cœur est en émoi …

Merci mes bons amis qui étaient avec moi…
Souvenir intarissable qui ne partira pas …

Henry Gérard MoineCopiste

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