Pleine Lune

Posted By on 13 septembre 2005

Je me souviens, ma douce amie,

Qu’une nuit très claire, d’insomnie,

Sur ma couche je rêvassais,

Tandis que la lune éclairait,

Les arbres pleins de feuillages,

Donnant des allures de personnages,

Sortant des contes moyenâgeux.

Dans les étoiles noyant les cieux,

Permettant à mon imagination,

De faire son plein d’émotions,

Quand tout à coup, à l’huis on gratte,

Je sursautais! C’était ma chatte,

Qui de ses belles griffes éclatait le bois,

Me signalant qu’elle était là!

Alors, l’astre comme seule lumière,

Je décrochais la crémaillère,

Sans faire la fine mouche,

La féline sauta sur ma couche,

Me sachant point content,

Pour profiter un instant

De ma couette chaude et moelleuse,

Elle s’approcha, douce et mielleuse,

Avec de longs ronronnements,

Pour éviter le châtiment!

Par ma foi, étant dans les nuages !

Je n’en eus pas le courage,

Au lieu de lui faire la tête,

Prés de moi, je pris la brave bête,

C’est sans surprise, sans désarroi

Qu’elle, sur moi se vautra,

Le calme revient enfin,

De concert, jusqu’au matin,

Nous dormîmes, d’un sommeil lourd

Ainsi jusqu’au début de jour,

C’était une de ces nuits éclairées,

Où les bonnes gens endormis,

Ne seront pas ce qui c’est passé,

Excepté vous, ma douce amie!

Henry Gérard MoineCopiste

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