Désirs Lyophiles

Posted By on 12 avril 2008

Au moindre mouvement, l’esquisse d’une ride, je suis là !
Je te regarde vivre, comme enfant, je t’aime sans limites…

Au moindre mouvement, l’esquisse d’une ride, je suis là !
Je te regarde vivre, comme enfant, je t’aime sans limites…
L’aurore que dieu m’accorde, les flous féminins passants,
la moindre des activités journalières, font resurgir ton image,
j’y revois ton sourire à nul autre pareil…

Puis, le voile de la réalité retombe, obscur, brutal !
Tu disparais … Pourquoi ?
Annihilé.. Je reste là un moment, presque inerte …
Rassemblant encore et encore, mes forces pour lutter,
contre cette adversité qui me frappe, au levé de ma couche …
La lutte est âpre, mais je suis là, bien présent !

A quoi penses-tu ? Dis-moi ! Je t’écoute !

« Toi ! où-est-tu ?? Tu me manque…

Tant de nuits sans toi à mes cotés, non ! ce n’est pas possible ! Je dors tout éveillé !
Seul, l’espoir du matin à venir, m’incite à continuer ces mornes journées …
Espérant… Que ce n’était qu’un cauchemar… Au réveil, tu sera là ! à mes cotés, endormie !

Doucement, je glisserai de la couette pour aller nous préparer cet ambre d’arabica que tu aime tant !

Tu es partie ne laissant qu’une image ovoïde sur la marbre…
Livrée aux quatre vents des saisons qui passent …

La dernière pulsation de ton cœur à stoppé les horloges de notre vie…
Chaque jour qui né, n’est que le lendemain de cette fatale tragédie !
Je suis sûr, certain, que je vais m’éveiller …
Je vois une lueur, brillant dans le halo, une multitude de particules en suspension t’enveloppent…
Les yeux me brûlent… d’où viens-tu ? à cette heure du jour ?
En nuisette, tu n’a pas froid ? Je suis glacé !
Viens vite sous la couette…

Ah ! Comme on est bien ! Tu sais, j’ai fais un drôle de cauchemar ! J’ai eu peur !
Rendormons-nous je te raconterai au réveil.. Serre-toi fort, tu es glacée …
Maintenant je peux m’endormir tranquille, je suis heureux … »

Dans la pièce une voix résonna !

Votre grand-père est mort ! C’est fini, il ne souffrira plus …

L’infirmière descendit le rideau, peu à peu la pénombre gagna la chambre …

L’homme embrassa son grand-père sur le front, lui caressa les cheveux blancs nacrés…
Les larmes coulant sur ses joues, l’entraînait vers le gouffres des souffrances …

Gommant à tous jamais leurs rêves à venir…

Les années ont passées, mais pas ce souvenir !

Voilà à ma façon, comment il est parti …

Henry Gerard MoineCopiste © HGMC copyright 2006

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